Un bonobo rêve à l’ombre d’un vieux baobab au feuillage protecteur si propice à l’affleure d’aimables palabres. Ici, il ne s’agit pas de profiter d’autrui ou de médire, mais de multiplier ses jouissances en les partageant. Tous s’emploient à la découverte des libres correspondances d’intérêts, de relations amicales et de besoins réciproques qui s’unissent agréables les uns aux autres. De paisibles rencontres où seule une main experte se dévoue, comme le disait si délicatement Rousseau. Indomptées, heureuses, de multiples réalités surgissent et s’ébrouent rebelles ; elles prennent leurs envols pour accueillir récits et merveilles, ces belles histoires que l’on retiendra plus tard. C’est ce qu’on en dit pour l’avoir vécu et partagé qui compte. Restées sauvages, ces fictions disent la vie vivante en volonté légère de poursuivre sans dieu ni maître intermédiaire. De telles déambulations intérieures offrent des tracés aux voyages nomades, vent libérateur et musique harmonieuse sous les frondaisons, galops éperdus des bonheurs partagés. Vous l’avez compris, c’est trop simple ! Pourquoi la guerre ?