Une danseuse de boîte à musique rêve, une fleur au tutu lu cru, que la guerre n’était pas son affaire. Pourtant, touchée par son ultime absurdité, elle y laissera sa peau faite pour l’amour et non la guerre. Les transes incantatoires de sa danse engagent Dada à hennir contre les horreurs des combats et leur principe même. Révoltés non violents, son cri et son art d’avant-garde s’élèvent aujourd’hui encore contre ces folies meurtrières dont la logique outrepasse l’humanité pour venir la nier jusque dans la mort, la souffrance, les destructions massives. Si la guerre est l’ultime recours des impuissants à la violence – le mal absolu d’hier comme d’aujourd’hui – elle ne nous laisse d’autres libertés que de s’engager à créer contre elle. Pour la vie. Pour la paix. Avec nos mots et nos hymnes, nos traits et nos couleurs, nous nous élevons dignement contre cette objection, le triomphe de la bêtise et de l’absurde. Détestables solutions finales, ces guerres talibanes ou poutines mutilent et détruisent les êtres et les choses, la Nature et nos environnements. Ensemble, nous résistons par nos créations